mardi 18 octobre 2011

1.000.000...

C'est le nombre de Russes qui souffriraient de dépendance à la drogue "Krokodil", rapporte ce matin "La Libre Belgique". Le nom de cette substance, apparue en Sibérie il y a une dizaine d'années, fait référence à ses effets particulièrement dévastateurs sur l'épiderme, qu'elle détruit progressivement.

Il faut dire que le cocktail est particulièrement détonant : iode, héroïne, essence, dissolvant à peinture, phosphore rouge (la partie rouge des allumettes) et codéine (substance contenue dans les somnifères) : voilà de quoi limiter l'espérance de vie d'un consommateur à une période d'un à trois ans, selon les médecins confrontés à ce phénomène. Ces derniers soulignent par ailleurs que les décès après la première injection ne sont pas rares...


La "Krokodil" ne cesse, ces dernières années, de connaître un succès grandissant auprès des jeunes Russes issus des classes défavorisées. D'autant plus que la substance est trois fois moins chère que l'héroïne.

Elle détruit et pourrit littéralement l’épiderme (tout en perçant parfois l'os), provoquant des dégâts incurables entraînant l'amputation pure et simple du membre dans lequel l'injection est pratiquée.

Le gouvernement russe peine à faire face à ce fléau, notamment du fait du manque d'infrastructures aptes à accueillir les toxicomanes.


Tout aussi inquiétante est l'apparente exportation progressive du produit vers l'Europe occidentale. Ainsi, quatre sans-abri présentant les symptômes de la "Krokodil" ont été trouvés à Bochum (Allemagne). Il n'est donc pas impossible que cette substance finisse par pénétrer notre pays...


À bon entendeur...

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