Combien de fois l’ai-je entendue cette phrase : « Au moins toi tu y crois (encore) ». A quoi ?
Pas en Dieu (ce serait mal me connaître) ni au Père Noël (quoique), mais en la Belgique, en l’Europe, à la force des convictions, aux valeurs et aux principes, au libéralisme...
Est-ce cela qui me pousse à m’investir au sein d’un parti, à être candidate pour défendre et promouvoir la ville si attachante qu’est Bruxelles, à partager tout ça avec Samy et vous sur ce blog ? Sans doute. Même si ça a mis du temps à m’apparaître clairement. Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis les bonbons bleus que mon père refilait à sa petite fille à la sortie des urnes… (c’était permis à l’époque J). Quelques années avant de me rendre compte à quel point j’aimais cette couleur et ce qu’elle représente.
Pour cela, il m’a fallu apprendre : les langues, la politique, la vie. Comprendre. Voir le monde. Une expérience de dix ans à l’étranger qui ouvre les yeux -la Belgique ne vous manque et ne vous paraît jamais aussi belle que quand vous en êtes séparé…mais l'éloignement inspire aussi des améliorations/écueils éventuels- avant de revenir se jeter dans les bras des Jeunes MR et y sentir l’envie de miser sur la démocratie. En étant pour une fois au bon endroit au bon moment quand un soir de campagne un Sénateur cherche une assistante et ensuite se donner à fond au sein de sa chouette équipe.
Oui, c’est bien comme ça que tout a commencé. Et si je n’y croyais pas je ne serais pas là, car c’est bien pour ça que j’ai étudié autant, œuvré dans l’associatif et travaillé en ONG, rêvé d’une coopération au développement plus efficace, d’une Union Européenne plus intégrée, d’un pays pas si désuni, osé me dépasser, écouté mes idées et ceux qui croyaient en elles et en moi depuis toujours ou depuis peu, été à la rencontre des gens et des lieux, analysé et résumé des dossiers, écrit des notes, questions et interpellations... et ce n’est qu’un début.
Tout ça pour quoi ?
Pour l’action, évidemment…
Parce que comme dit mon cobloggeur, avec des ‘yaka’ on ne va pas très loin.
Avec des ‘yakapa’ non plus.
Alors vous nous suivez ?
On va (vous) changer les choses !
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