Cyrano de Bergerac. Un classique.
Vu et revu. Lu et relu. Joué et rejoué. Un monument de la littérature
française. Des tirades, celle du nez en particulier, que l’on connait par cœur. Livre,
pièce de théâtre, film enfin, au personnage plus qu’incarné, littéralement
porté par un acteur hors du commun dont le physique autant que la verve
semblent faits pour jouer ce rôle. Inoubliable. Un fameux défi à relever sous
la lune belge…
Christophe Destexhe n’a pas le
physique de Gérard Depardieu et pourtant il a gagné ce pari de reprendre sur
les planches les pas d’un Cyrano blessé de manière juste et brillante. Forte et
profonde. Accompagné par Julie Lenain, belle Roxane à la voix de sirène qui
doit faire tourner bien des têtes, dans une nouvelle mise en scène simple,
intime, réussie qu’offre le Théâtre des Martyrs. Qui confirme par là, si besoin
en était encore, la qualité de sa programmation...
Alors courez, s’il est encore temps,
entendre les doux mots d’Edmond Rostand
résonner fièrement et avec grâce
sur une des plus belles de nos places.
Et ressortez-en subjugués,
parlant en vers et au subjonctif passé.
entendre les doux mots d’Edmond Rostand
résonner fièrement et avec grâce
sur une des plus belles de nos places.
Et ressortez-en subjugués,
parlant en vers et au subjonctif passé.
« Que j’aimasse ? Oui j’aime ! »
Au Théatre
des Martyrs jusqu’au 10 décembre - 02/223.32.08
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